AESVT : L'ADAPTATION, PIERRE ANGULAIRE DU FUTUR NMD ET DE LA MISE EN ŒUVRE DE L'ACCORD DE PARIS

Dans l'optique de poursuivre le dialogue civil entre la société civile environnementale et les pouvoirs publics sur les questions climatiques, une journée d’échanges sera organisée la veille de la journée mondiale de l'environnement, ce vendredi 4 juin par l’AESVT en collaboration avec la commission climat de l’AMCDD.

04 juin 2021

Alors que les scientifiques du monde entier s’accordent sur la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius, les dernières prévisions de l'ONU confirment la vitesse de propagation de la crise climatique, à laquelle superpose momentanément la crise sanitaire mondiale.

Selon l’Organisation météorologique mondiale, il y a des il y a désormais 40 % de chance que la température moyenne mondiale dépasse de 1,5 degrés Celsius celle de l'époque très industrielle au cours de l’une des 5 prochaines années. Et cette probabilité ne fait qu’augmenter. En conséquences, les considérations climatiques vont devenir un élément essentiel de l'économie, du commerce et de la diplomatie et rendent nécessaire le département de résistances de l’inaction.

À moins de 6 mois de la COP29 de de Glasgow, les Nations-Unies ont repris lundi des négociations cruciales. Cette session de négociations informelles, qui visent à aborder les points toujours en suspens de l’accord de Paris de 2015, est le premier rendez-vous onusien officiel sur le climat depuis l’échec de la COP25 , il y a déjà plus de 18 mois . Lors du sommet en ligne sur le climat convoqué fin avril par le nouveau président américain Joe Biden, on a vu les grands pays émetteur redoubler d'engagement vers la lutte réalité carbone, à commencer par les Etats-Unis qui en a acté leur retour  dans l’Accord de Paris.

A l’échelle du Royaume , la mobilisation de tous les acteurs médiatiques , associatifs et étatiques est devenu une urgence , car de grandes décisions sont en train d'être construites et des investissements colossaux vont être engagés par les puissance mondiales partenaires du Maroc pour prendre le virage vers une économie verte et circulaire, une transition énergétique accélérée et un abandon progressif , mais de plus en plus marqué , des énergie fossiles.

Dans l'optique de poursuivre le dialogue civil entre la société civile environnementale et les pouvoirs publics, une journée d'échanges sera organisée la veille de la journée mondiale de l'environnement , le vendredi 4 juin par l’AESVT en collaboration avec la commission « climat » de l’AMCDD. Cet événement, organisé dans le cadre du projet « Mobilisation de la société civile pour la résilience au changement climatique au Maroc et en Tunisie » aura deux objectif principaux .

Il s’agira de débattre, dans un premier temps, au sujet des politiques, actuelles et futures, d’adaptation climatique au Maroc et dans le monde. A cette fin, des représentants des acteurs de l’écosystème institutionnel international et national de l’élaboration des politiques climatiques partageront leurs expérience et analyse des contextes et calendriers nationaux et internationaux en matière de politiques climatiques à travers l’organisation de deux panels. Puis, sur les bases de ce bilan participatif, des tables rondes thématiques seront simultanément organisées sur les thèmes de l’adaptation des secteurs clés de l’eau, de la forêt et du littoral.

Cet événement s'inscrit dans la continuité des discussions débutées le 31 mars 2021 à Rabat entre des représentants de la société civile et des représentants du département de l'environnement département de l'Eau, du département des eaux et forêts et de la direction des ports et du domaine public maritime.

Ces premiers échanges ont permis de poser le premier jalon de ce dialogue indispensable qui doit se poursuivre et s’élargir à l'occasion de cet événement pour réinventer les systèmes de gouvernance de démocratie participative et de participation citoyenne, en convergence avec le nouveau modèle de développement du Royaume du Maroc et l'impératif de l'urgence

par Auteur : Eco Actu
source Source : Eco Actu
Revenir aux articles